Le capitalisme "joue avec les gens comme si c’était des pions"
Hervé Kempf, journaliste et auteur de "Que crève le capitalisme, ce sera lui ou nous", est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 17 septembre.
Le capitalisme "ne prend pas en compte le sort des gens, la vie des gens. On joue avec les gens comme si c’était des pions. L’exemple de Bridgestone est un symptôme de ce que nous sommes en train de vivre", affirme le journaliste Hervé Kempf sur franceinfo jeudi 17 septembre.
Le capitalisme est "mortifère et toxique"
"J’ai choisi d’être fort et de prendre ce titre, Que crève le capitalisme, ce sera lui ou nous, parce que je crois qu’il faut mettre en face de ce que nous vivons des mots aussi forts. Nous vivons une catastrophe écologique dramatique qui se déroule jour après jour : sécheresse en France, incendies aux Etats-Unis, inondations en Chine...", explique l'écrivain. "Dans la période actuelle, on a un système capitaliste animé par la cupidité, il est mortifère et toxique", ajoute-t-il.
Les migrants recherchent pourtant ce système. "Les migrants ne quittent pas leur pays de gaieté de coeur. Avant d’aller vers l’Europe, ils vont vers les grandes villes de leur pays en espérant une vie meilleure, plus supportable", conclut Hervé Kempf.
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