Plus d'un tiers des CDI sont rompus avant un an
Première raison : la démission, selon une étude de ministère du Travail publiée vendredi.
Le contrat à durée indéterminée (CDI), un gage de stabilité ? Pas forcément la première année, selon une étude publiée, vendredi 23 janvier, par le ministère du Travail. Quelque 36% des CDI signés en 2011 ont été rompus avant leur premier anniversaire. Dans près de la moitié des cas, cela a lieu à l'initiative du salarié
Dans le détail, la démission est la première raison de rupture : 16,1% des embauches en CDI réalisées en 2011 ont été cassées sur ce motif. Soit quelque 45% du total des ruptures moins d'un an après.
Le deuxième motif constaté est la fin de la période d'essai (12,7%). En revanche, les licenciements n'ont représenté qu'une part très réduite des CDI de moins d'un an en 2011 : 0,4% pour licenciement économique, et 3,3% pour licenciement autre qu'économique.
Plus de résiliations en 2011 qu'en 2007
La proportion d'interruption de CDI au cours de la première année a augmenté de 2,5 points entre 2007 et 2011. Les démissions sont toutefois en nette baisse (-1,7 point) tous secteurs confondus par rapport à 2007, tandis que la fin de période d'essai est de plus en plus courante (+2,9 points).
La probabilité de rupture d'un CDI au cours de la première année est plus forte dans les secteurs de l'hébergement et de la restauration (58,6%) et "les autres activités, scientifiques et techniques" (50%).
Les résiliations de CDI au cours de la première année dépendent également du niveau de qualification : un peu plus de la moitié des CDI signés par des employés peu qualifiés (51,9%) a été rompue en moins d'un an, majoritairement après une démission (23,9% des cas).
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