Énergie : entre forte demande et manque de main-d’œuvre, les ramoneurs débordés
Avec la hausse des prix de l'électricité et du gaz, de plus en plus de Français se tournent vers le chauffage au bois. Les ramoneurs sont donc débordés, alors que la profession manque de bras. Reportage en Saône-et-Loire.
Tôt le matin, Christophe Mantoux est déjà sur les toits. Il est ramoneur depuis quatre ans et il ne manque pas de travail. "À peu près une dizaine de fois par jour je monte sur les toits", explique-t-il. Son planning est rempli jusqu’à la fin de l’année, mais les demandes de dernière minute explosent. Simone a donc bien fait de prendre son rendez-vous dès septembre.
Un manque de main-d’œuvre
Le constat est le même pour Alexandre Di Giorgio, qui est indisponible jusqu’en janvier. Il rencontre une autre difficulté. Si depuis deux ans le nombre de poêles à bois ou à granulés a fortement augmenté, le nombre de ramoneurs n'a pas évolué. "Nos partenaires et nos confrères installateurs ont vraiment beaucoup de demandes d’installations et derrière, il faut beaucoup de monde pour faire tout l’entretien et le ramonage", explique-t-il. Le secteur peine à recruter. Le ramonage est pourtant obligatoire deux fois par an, dont une pendant la période d’utilisation.
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