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Energie : la Ville de Paris vote l'extinction de la publicité lumineuse la nuit dès le 1er décembre

Le texte, voté en conseil municipal mercredi par la majorité de gauche et l'opposition macroniste, malgré ses critiques, devance un décret gouvernemental. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le centre commercial Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement à Paris, le 1er octobre 2022. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Face à la crise énergétique, la mairie de Paris, qui éteint plus tôt ses bâtiments depuis le début de l'automne, va demander l'extinction des publicités lumineuses dans ses rues la nuit à partir du 1er décembre. Le texte, voté en conseil municipal mercredi 12 octobre par la majorité de gauche et l'opposition macroniste, malgré ses critiques, devance un décret gouvernemental publié début octobre. Ce dernier prévoit sur tout le territoire une extinction à partir du 1er juin 2023.

C'est une "première et grosse avancée", a salué la présidente du groupe écologiste, Fatoumata Koné. La mairie demande à Clear Channel, son opérateur privé de panneaux informatifs à affichage électrique ou électronique, panneaux publicitaires numériques, rétro-éclairés ou déroulants, d'éteindre tous ces dispositifs de 23h45 à 6 heures, selon la délibération.

L'information liée aux services publics fait exception

Les panneaux destinés à l'information liée aux services publics, à la sécurité routière et à l'accès aux droits feront exception, précise le texte. L'entreprise JC Decaux, qui gère les colonnes Morris, les panneaux rétro-éclairés des kiosques de presse et les abris voyageurs, est elle priée de les éteindre à partir de 1 heure.

La mairie demande également aux opérateurs des transports de la région de s'aligner sur l'extinction à 23h45 pour les panneaux lumineux des stations de métro, RER, gares et abri-bus, "selon les horaires de service". Si Ile-de-France Mobilités (IDFM), autorité régulatrice des transports franciliens, ne participe pas à cet "effort collectif", la Ville utilisera "tous les leviers de pénalités, voire la suspension d'une partie de sa contribution à IDFM", affirme le texte.

Dès le 1er novembre, la Ville souhaite aussi que tous les acteurs économiques (commerces, bureaux) ou associatifs éteignent leurs enseignes et écrans "dès lors que ces organisations cessent leur activité journalière et que ces locaux ne sont plus occupés", sous peine de verbalisation et de sanctions administratives.

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