: Vidéo Veolia/Suez : le député de La France insoumise Adrien Quatennens réclame "une commission d'enquête" sur le rôle de l'Etat
"Si les révélations s'avèrent vérifiées, nous avons affaire à un scandale d'Etat", déclare sur franceinfo le député LFI du Nord après une enquête de "Mediapart" sur le dossier Veolia/Suez.
Invité de franceinfo mercredi 7 octobre, le député de La France insoumise (LFI), Adrien Quatennens, a réclamé la mise en place d'"une commission d'enquête" sur le dossier Veolia/Suez, après l'acquisition lundi d'un premier bloc d'actions par Veolia.
"C'est insupportable de voir comment l'Etat organise son impuissance et est complice dans ces affaires", a-t-il dénoncé. "On apprend que l'Etat a été mis en minorité au sein du conseil d'administration d'Engie dans la revente des actions Suez appartenant Engie. Et Mediapart révèle, et je demande qu'on vérifie ça, qu'a priori les deux administrateurs CFDT Engie seraient sortis de la pièce au moment du vote. Mediapart nous indique ce matin qu'a priori il y aurait eu intervention au sommet de l'Etat pour demander à ces personnes de ne pas prendre part au vote", a développé Adrien Quatennens.
Si c'était vérifié, franchement, l'affaire Benalla, à côté, c'est du pipi de chat.
Adrien Quatennensà franceinfo
Officiellement, les deux membres CFDT du conseil d'administration d'Engie n'ont pas pris part au vote de ce conseil, lundi, sur l'offre de Veolia de racheter Suez car ils "n'avaient pas les éléments" nécessaires pour se prononcer sur ce dossier, a expliqué à l'AFP José Belo, coordinateur CFDT d'Engie.
"Un scandale d'Etat"
"Je demande qu'on vérifie", a martelé le député LFI. "Nous, on va se donner les moyens, y compris indépendamment s'il le faut, à La France insoumise, d'une commission d'enquête. Nous avons besoin de la lumière sur cette affaire parce que si les révélations de Mediapart s'avèrent vérifiées, nous avons affaire à un scandale d'Etat", a poursuivi Adrien Quatennens.
"On parle vraiment de l'intérêt général. Là-dedans c'est potentiellement 4 000 emplois qui sont en jeu, au-delà de l'aspect stratégique. On parle du traitement de nos déchets et on parle de l'eau, un bien commun nécessaire à la vie qui ne devrait pas faire l'objet d'une guerre entre actionnaires", a-t-il estimé.
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