Aéroports de Paris : vers une privatisation du groupe ADP sous conditions
Aéroports de Paris est une infrastructure stratégique. L'État ne compte pas céder le groupe à n'importe qui.
Le groupe ADP, Aéroport de Paris, sous pavillon étranger ? L'État refuse ce scénario. Pour lui, pas question qu'une puissance étrangère en prenne le contrôle. Pourquoi ce veto ? Le groupe c'est trois grands aéroports parisiens, qui sont Roissy, Orly, Le Bourget, plus de 102 millions de voyageurs l'an passé et plus de 9 000 salariés. Un bien que l'État entend donc protéger, selon l'économiste Élie Cohen.
Une partie réservée à l'actionnariat populaire
Comment l'État va-t-il faire pour favoriser le patriotisme économique dans Aéroports de Paris ? Pour se faire, il lance un appel d'offres ouvert à tous, mais puisqu'il s'agit d'un bien stratégique, l'État peut poser ses conditions. Qui peut donc acheter ADP ? L'État veut réserver une partie à l'actionnariat populaire. Mais le groupe Vinci qui possède déjà 8% du capital pourrait bien racheter une majorité des parts ce qui en ferait un géant français des aéroports.
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