Free prêt à se lancer sur le marché du mobile
L'Autorité de régulation des télécoms annonce que le fournisseur d'accès à Internet peut se lancer sur le marché de la téléphonie mobile. Une avancée attendue de longue date par Free.
"La roquette est sur le pas de tir." Le patron de Free, Xavier Niel, avait publié un premier message évocateur sur Twitter, mardi 13 décembre au milieu de l'après-midi. Il devait être au courant avec un peu d'avance de la décision de l'Autorité de régulation des télécoms, l'Arcep, qui a annoncé que Free remplissait les conditions de couverture du territoire français pour entrer sur le marché de la téléphonie mobile.
Une ouverture du réseau d'ici à un mois
"Free Mobile a respecté le niveau de déploiement 3G qu'elle devait atteindre à l'échéance du 12 janvier", avec un taux de couverture "supérieur à 25 %", annonce l'Arcep dans un communiqué. Tout va maintenant s'accélérer pour le nouvel opérateur, puisque l'entreprise devra "ouvrir commercialement son réseau au plus tard le 12 janvier".
Selon des analystes interrogés par Reuters, Free est susceptible de dévoiler ces prochaines semaines un éventail d'offres allant de 10 et 27 euros par mois, soit 40 % moins chères en moyenne que les propositions les plus agressives de ses grands concurrents.
Un challenger craint par la concurrence
L'arrivée de Free sur le marché très fermé de la téléphonie mobile en France pourrait avoir de lourds effets sur ses concurrents. En effet, Xavier Niel, le fondateur de Free, a promis "un prix clair, facile à retenir" mais aussi de "diviser la facture par deux". Selon le quotidien économique La Tribune, un forfait illimité à 15 euros par mois pourrait ainsi voir le jour.
Depuis plusieurs mois, les opérateurs en place ont multiplié les offensives commerciales pour couper l'herbe sous le pied du nouvel entrant. Ils ont tous lancé des offres combinant fixe et mobile, baptisées "quadruple play", ainsi que des forfaits téléphoniques "low cost".
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