General Electric : "Il faut nationaliser", affirme Eric Coquerel
Le député la France insoumise de Seine-Saint-Denis a demandé une nationalisation du site de Belfort après l'annonce de General Electric de la suppression de plus d'un millier d'emplois.
Eric Coquerel, député La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis a déclaré, jeudi 30 mai sur franceinfo, qu'il était "très en colère" en écoutant le ministre de l'économie parler de General Electric. "Il faut qu'il y ait enfin un État qui se mette du côté des salariés, de l'intérêt stratégique de notre pays. Là, maintenant il faut nationaliser," a affirmé l'élu.
L'entreprise américaine a annoncé qu'environ un millier de postes serait supprimé en France, dont la grande majorité à Belfort (Territoire de Belfort). "On est dans une guerre sociale depuis plusieurs décennies entre les actionnaires, les salariés et l'intérêt général, a résumé Eric Coquerel. Le problème, c'est 'de quel côté l'État se situe ?' Et ça fait plusieurs décennies que l'État se situe du côté des actionnaires en pensant que les règles du marché vont tout résoudre."
Les règles du marché, les règles du court-termisme, les règles qui privilégient les cours en bourse plutôt que l'emploi et les intérêts stratégiques, ça produit une catastrophe industrielle.
Eric Coquerel
Interrogé sur le coût d'une nationalisation, Eric Coquerel a estimé que "ça coûte moins cher que la suppression d'emplois et le fait de perdre les turbines pour les barrages hydroélectriques, les éoliennes marines que GE ne va plus fabriquer." "Ça fait que quatre sites sur huit sites éoliens marins en France sont menacés et ne vont pas voir le jour, a repris l'élu. Tout ça est catastrophique, et malheureusement M. Macron, le gouvernement, en sont largement responsables et il est temps qu'ils réagissent."
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