Grâce à Emery Jacquillat, entrepreneur, la centrale d'achat existe à nouveau. France 3 retrace leur histoire commune.
La Camif, centrale d'achat créée en 1947 et alors réservée aux enseignants, fut mise en faillite en 2008. Elle fut sauvée de justesse en 2009 par Emery Jacquillat, un entrepreneur qui a fait le pari du made in France pour la relancer.
Au début des années 1980, l'emblématique centrale de Niort (Deux-Sèvres) employait 1 000 personnes et était un grand succès : on trouvait de tout dans son catalogue de 800 pages. Mais c'est ce gigantisme qui a causé sa perte, estime le repreneur. Ce passé est révolu. Aujourd'hui, on compte 55 salariés (dont une quinzaine d'anciens) et il n'y a plus de catalogue. La Camif vend, sur internet, des meubles siglés made in France.
La Camif regagne de l'argent
Emery Jacquillat a dû travailler dur pour reconquérir les anciens fournisseurs, refroidis par la chute de 2008. "A peu près 80% d'anciens fournisseurs nous ont suivi. Ça ne s'est pas fait du jour au lendemain", confie-t-il à France 3.
En s'appuyant sur son important fichier clients (trois millions de noms, 600 000 fidèles), il est en passe de réussir son pari. Depuis un an, la Camif regagne de l'argent. Les clients historiques n'y sont pas pour rien. "On est Camif, on restera Camif !", clame Jean Rosset, professeur retraité.
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