Les anciens de Fralib entrent sur le marché du thé
Après avoir fait face au géant propriétaire Unilever pour garder leur usine, les anciens salariés de Fralib ont créé leur coopérative pour lancer leur propre marque de thés et d'infusions.
C'est une grande fierté pour les anciens salariés de Fralib à Gémenos (Bouches-du-Rhône). Eux qui s'étaient battus pour que le groupe Unilever ne démantèlent pas leur usine et ont créé leur propre coopérative ouvrière provençale de thés et infusions, ont pu relancer eux même la production de sachets.
"Les derniers sachets qu'on a sorti avec Unilever, c'est en août 2011", commente un des membres de la coopérative.
Un investissement personnel de plus de 60 personnes
Il y a 4 ans, les 182 salariés de Fralib protestaient contre la fermeture d'une usine jugée rentable, et après plus de 1 300 jours de bras de fer, les salariés ont pu trouver un accord avec la multinationale, qui leur a cédé les machines et trois millions d'euros pour créer une coopérative ouvrière. Gérard Cazorla, ancien représentant syndical, a été élu président de la Scop. Mais pas question pour lui de prendre le costume du patron. Il préfère rester avec la soixantaine de personnes soudées par ce projet, et qui ont chacun déboursé 3 000 euros dans la nouvelle structure.
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