Fiat au secours de Chrysler
C'est donc la justice des Etats-Unis qui a donné son aval tôt ce matin au "plan de sortie de faillite" de Chrysler. Ce dernier sera normalement repris par un consortium, chapeauté par l'Italien Fiat, pour reprendre à hauteur de deux milliards de dollars d'actifs sains.
L'annonce a été formulée quelques heures seulement avant celle actant le dépôt de bilan de General Motors (voir notre article).
Chrysler, de son côté, va se transformer en Chrysler
Group LLC, basé uniquement sur "des actifs sains", et contrôlé à 68% par un fonds géré par le syndicat de l'automobile
américain UAW (United Auto Workers), à 20% par Fiat et à 12% par les Etats américain et canadien.
_ Mais Fiat dispose d'une option lui permettant de grimper jusqu'à 35% de ce nouveau capital.
"Préserver la valeur"
Dernière phase du procédé, les actifs restants vont dans un premier temps rester sous la tutelle du tribunal des faillites, avant d'être liquidées juridiquement.
Dans sa décision, le juge Gonzalez précise que l'alternative à la
cession était la "liquidation immédiate" et qu'il a eu le souci
de préserver la valeur de Chrysler en assurant le maintien des
activités du troisième constructeur automobile américain...
Cette décision intervient en tous cas deux jours après que Fiat a été écarté de la reprise de l'allemand Opel, qui reviendra finalement au Canadien Magna, associé à des partenaires russes.
Matteu Maestracci avec agences
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