Les églises, nouvelles cibles des pilleurs

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Fraude : les églises, nouvelles cibles des pilleurs
Fraude : les églises, nouvelles cibles des pilleurs Fraude : les églises, nouvelles cibles des pilleurs (France 2)
Article rédigé par France 2 - E. Bonnasse, M. Dolphin, J. Gasparutto, L. Houel, A. Dupont, France 3 Aquitaine, H. Riou du Conquer
France Télévisions
Comment sécuriser les milliers d'églises sur le territoire, alors que les vols de reliques et d'oeuvres religieuses se multiplient ? Enquête.

À La Réole (Gironde), samedi 14 décembre, c'est jour de messe à l'église Saint-Pierre. La cinquantaine de paroissiens réunie est encore perturbée : trois semaines plus tôt, un crucifix doré d'une valeur de quelques centaines d'euros a été volé. "Nulle part au monde on a vu cela, que les objets liturgiques soient systématiquement pillés", déplore le prêtre, Serge Voulaboum Aleba. Une enquête est en cours. Le vol est déjà le deuxième en cinq mois dans l'édifice. En juin, deux portraits de papes étaient dérobés. 

Deux édifices religieux pillés chaque semaine en France 

Afin de pouvoir laisser l'église, située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, ouverte en journée, les ornements sont retirés après chaque messe et enfermés dans la sacristie. En moyenne, deux édifices religieux sont pilés chaque semaine en France. Les derniers mois, les vols se sont multipliés dans tout l'Hexagone, dans les églises et aux abords des cimetières. Dans un village des Landes, une statue de la Vierge, qui trônait sur un socle depuis 1893, a disparu il y a plusieurs semaines. 

Certains objets, en or, sont destinés à être refondus. D'autres sont revendus. Il existe en effet un marché des objets religieux, contre lequel lutte notamment l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), à Paris. Souvent, les auteurs appartiennent à des réseaux de recel à l'étranger. 

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.