Colère des taxis : les faillites se multiplient
Pour comprendre les raisons de la colère des taxis contre les VTC, France 3 a suivi Hakan Ozmen, artisan taxi. Il ne s'est pas versé de salaire depuis plusieurs mois.
Ce mardi 26 janvier, les chauffeurs de taxi ont repris leur mouvement d'opposition aux véhicules de tourisme. Ils dénoncent ce qu'ils considèrent comme une concurrence déloyale.
Il y a quelques jours, une équipe de France 3 a suivi Hakan Ozmen, artisan taxi depuis quatre ans. Comme beaucoup de chauffeurs, son statut est très précaire. Entre les frais de véhicules, les cotisations et surtout la fameuse licence, il doit rembourser chaque jours 147 euros. "Les temps sont durs", confie celui qui ne s'est pas versé de salaire depuis plusieurs mois.
D'importantes pertes
"Ce qui serait bien, c'est que la police soit plus contraignante envers ces taxis non officiels", estime l'un de ses clients, un homme d'affaires indien. Les aéroports sont les meilleurs endroits pour obtenir une course d'une soixantaine d'euros à peine. Mais beaucoup de chauffeurs ont la même idée.
Le mois dernier, Hakan Ozmen estime qu'il a perdu "au moins" entre 1 500 et 2 000 euros. Dans la profession, on compte de plus en plus de faillites.
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