Grève à la SNCF : "Cette grève, je ne la comprends pas forcément", déclare le ministre des Transports Patrice Vergriete

Le ministre des Transports se dit "surpris" du mouvement social mené par les contrôleurs à partir de vendredi.
Article rédigé par franceinfo
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Un TGV de la SNCF à Louvigny (Calvados), le 22 janvier 2024. (KEVIN REITZ / HANS LUCAS)

"Cette grève, je ne la comprends pas forcément", a déclaré mercredi 14 février sur franceinfo le ministre chargé des Transports, Patrice Vergriete, alors que seul un TGV sur deux circulera vendredi, samedi et dimanche en raison d'une grève des contrôleurs.

"Je suis assez surpris par cette grève car il a été proposé par la direction des primes et des augmentations de salaires qui feraient tout de même envie à bon nombre de nos concitoyens", a expliqué le ministre. "Notamment pour la catégorie mobilisée, ce sont des augmentations de salaires qui ont été de 17% en deux ans".

"Respecter le droit de se déplacer"

"Le droit de grève est sacré en France et il faut le respecter, mais on a aussi le droit de se déplacer", a poursuivi Patrice Vergriete. "J'espère que tous, direction et syndicats, reviendront rapidement à la table des négociations pour discuter et mettre fin à cette grève". "J'ai toujours considéré que la SNCF faisait partie de nos belles institutions nationales, et à ce titre, elle suppose la responsabilité de ceux qui la font vivre".

Dans le détail, le service sera réduit de moitié sur les lignes TGV Inoui et Ouigo, ainsi que pour les Intercités de jour et de nuit, a annoncé la SNCF. Il sera "normal" pour les trains Ouigo classiques et "perturbé" pour les liaisons européennes, comme l'Eurostar.

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