Grève reconductible à la SNCF au lendemain du lundi de Pentecôte
La CGT-Cheminots et SUD-Rail ont lancé, aujourd'hui, un préavis de grève de 24 heures reconductible, à partir du mardi 10 juin au soir.
Ils contestent le projet de réforme ferroviaire, bientôt examiné par l'Assemblée nationale. La CGT-Cheminots et SUD-Rail ont lancé, mardi 3 juin, un appel à la grève de 24 heures reconductible à partir du 10 juin dans la soirée. La direction de la SNCF a confirmé ce préavis.
De son côté, l'Unsa-ferroviaire a déposé une demande de concertation immédiate, préalable à tout dépôt de préavis de grève. Le syndicat décidera, mercredi 4 juin, dans l'après-midi, s'il appelle également à un arrêt de travail le 11 juin, a indiqué son représentant, Marc Baucher. La CFDT, quatrième syndicat, a pris ses distances, estimant qu'il valait mieux négocier des aménagements à la réforme, plutôt que de jouer le rapport de force.
Rencontre prévue avec Frédéric Cuvillier
A leur demande, la CGT-Cheminots, SUD-Rail et l'Unsa doivent être reçus le 12 juin par le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, quelques jours avant que le projet de loi soit discuté en première lecture à l'Assemblée les 17, 18 et 19 juin.
Destiné à stabiliser la dette du secteur ferroviaire et à le préparer à l'ouverture totale à la concurrence, le projet de loi prévoit de réorganiser les forces de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF), qui gère le réseau. Mais pour les syndicats, le projet ne règle en rien le problème de l'endettement. Et ils estiment qu'il ne va pas assez loin dans la réunification des deux entreprises, séparées en 1997.
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