Grève à la RATP : Sibeth Ndiaye utilisera sa voiture de fonction mais sera "de tout cœur" avec les usagers
La porte-parole du gouvernement a adressé jeudi un message de soutien aux Franciliens, perçu par beaucoup comme maladroit.
C'est une déclaration qui en a agacé plus d'un. Invitée à réagir, jeudi 12 septembre, à la grève massive de la RATP, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a voulu adresser sur BFMTV un message de soutien aux Franciliens... Qui s'est avéré plutôt maladroit.
"Demain matin, j'utiliserai ma voiture de fonction, comme tous les jours, donc je serai de cœur avec tous les Franciliens qui galéreront dans les couloirs du métro", a-t-elle déclaré, sourire aux lèvres.
Sibeth Ndiaye: "Je serai de cœur avec tous les Franciliens qui galéreront dans les couloirs du métro" pic.twitter.com/MUETuSNDyL
— BFMTV (@BFMTV) September 12, 2019
Si sa spontanéité a amusé certains internautes sur les réseaux sociaux, d'autres se sont insurgés contre son "cynisme et [sa] condescendance", se moquant de sa déconnexion avec le quotidien des voyageurs parisiens.
Le cynisme et la condescendance de #SibethNdiaye sont bien en phase avec l'esprit #NouveauMonde de #LREM ...#affligeant #greveratp https://t.co/z4pTpOXwH5
— Doriana Gray (@GrayDoriana) September 12, 2019
Sibeth Ndiaye "de tout cœur avec les Franciliens qui galérerons dans les couloirs du métro". pic.twitter.com/l04lNRiEiW
— Aymeric Le Gall (@AymericLeGall) September 12, 2019
Les #GiletsJaunes leur manquent tellement qu’ils veulent rallumer l’incendie, avec autant de bêtise que d’arrogance #SibethNdiaye https://t.co/fVqgPQvqux
— ch'ti guevara (@Etienne_Jugar) September 12, 2019
Ce n'est pas la première fois que la porte-parole du gouvernement est moquée pour sa maladresse. En juillet, alors qu'elle commentait la démission de François de Rugy du poste de ministre de l'Ecologie, elle avait assuré avoir conscience que les Français "ne mangent pas du homard tous les jours", mais plus souvent "des kebabs". Une allusion aux dîners fastueux organisés par le ministre lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale.
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