L’approvisionnement en carburant des stations-service est perturbé par un mouvement de grève des conducteurs de camions citernes. En cause : les matières dangereuses transportées par les conducteurs.
Plus de diesel ni de sans-plomb 98, en plein week-end de l’Ascension. Les automobilistes sont pris de court. Certaines stations-service sont même déjà complètement fermées. Depuis deux jours, les conducteurs de carburant sont mobilisés. En Île-de-France, plus de 70 % de grévistes selon la CGT et huit dépôts de carburant sur neuf touchés. Les chauffeurs en grève réclament une hausse de salaire, comme l’explique Fabrice Michaud, secrétaire fédéral CGT Transports : "On demande une revalorisation du taux horaire à 14 euros (…), un treizième mois conventionnel."
Un meilleur suivi médical
Exposés aux vapeurs d’hydrocarbures, ils revendiquent un meilleur suivi de leur santé, avec une visite médicale tous les 6 mois, au lieu de deux ans actuellement : "On a vu des collègues dont l’état de santé s’est dégradé à cause du benzène", explique un gréviste. "Donc nous voulons aussi plus de suivi médical." La CGT lance un mouvement reconductible et les négociations sont pour le moment au point mort.
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