Grève contre la réforme des retraites : "Très clairement la balle est dans le camp d'Édouard Philippe et d'Emmanuel Macron", affirme la CGT
Catherine Perret, secrétaire confédérale de la confédération syndicale, estime qu'il faut que l'exécutif "parle rapidement et pas attendre trois ou quatre jours."
"Les salariés ont montré qu'ils étaient mobilisés hier", a déclaré vendredi 6 décembre sur franceinfo Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT en charge des retraites. Entre 800 000 et 1,5 million de personnes ont manifesté dans toute la France jeudi, notamment contre la réforme des retraites.
"Très clairement, la balle est dans le camp d'Édouard Philippe et d'Emmanuel Macron", a estimé Catherine Perret.
Ce ne sont pas uniquement les salariés des régimes spéciaux qui se sont mis en grève.
Catherine Perret, de la CGTà franceinfo
Pour Catherine Perret, le mouvement de grève peut s'inscrire dans la durée "s'il n'y a pas de réponse" du gouvernement. La syndicaliste met en avant deux "conditions préalables" pour que cesse le mouvement : "C'est le retrait du projet de réforme Macron-Delevoye et ensuite, l'ouverture de négociations pour, dans le cadre du régime actuel, apporter des améliorations."
"Nous ne souhaitons pas prolonger la grève pendant des jours et des jours, y compris les salariés qui sont mobilisés. Je pense particulièrement aux cheminots ou aux traminots. Ils n'ont pas envie de perdre leur journée de travail tous les jours pendant des semaines", précise Catherine Perret. Selon elle, Il y a donc urgence pour le gouvernement agisse : "S'ils veulent faire cesser rapidement la grève, il faut qu’ils parlent rapidement et pas attendre trois ou quatre jours."
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