Réforme des retraites : avocats et milieux hospitaliers rejoignent la contestation
La grève dans les transports dure depuis 36 jours, sans trêve lors des fêtes de Noël. A l'occasion de cette nouvelle journée de mobilisation jeudi 9 janvier, de nombreuses autres professions viendront grossir les rangs.
Les cheminots ne sont pas les seuls en colère. Les enseignants sont eux aussi vent debout contre le projet de réforme des retraites. "On a pris conscience de l'impact que cela allait avoir sur nous en tant qu'enseignants, en tant que fonctionnaires, mais aussi sur l'ensemble des salariés. Cette remise en question du paradigme de notre société, je le refuse complètement", témoigne un professeur des écoles, en grève depuis le début du mouvement. Syndiqué à Force Ouvrière dans le Puy-de-Dôme, il manifeste à nouveau contre le projet du gouvernement jeudi 9 janvier.
Les avocats dans la rue
C'est plus inhabituel de les voir manifester. Et pourtant les avocats répondent massivement présent. Ils craignent que leur retraite soit amputée de 30% et que leurs cotisations doublent. "L'augmentation va être sévère et importante. Si cela rend difficile l'exercice de la profession, cela se répercute inévitablement sur le justiciable", déplore une avocate toulousaine.
Le milieu hospitalier partage leurs inquiétudes. L'instauration d'un âge pivot à 64 ans, laisse perplexe. "Ce sera très difficile, car les journées que l'on effectue sont physiquement et psychologiquement très éprouvantes", prévient une infirmière en cancérologie.
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