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HSBC : baisse du bénéfice sur fond de scandale Swissleaks

Dans la tourmente avec l’affaire du « SwissLeaks », le groupe bancaire britannique a annoncé une baisse de 17% de son bénéfice net en 2014. La chute est notamment liée à plusieurs amendes versées aux autorités de la régulation.
Article rédigé par franceinfo
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  (© EPA/MAXPPP)

Dans un contexte tendu par les révélations de l’affaire du SwissLeaks et du compte suisse de son directeur général, la banque HSBC a annoncé ses résultats annuels. En 2014, le géant britannique accuse une baisse de ses bénéfices nets de 17%. Le bénéfice imposable a atteint les 18,7 milliards de dollars, soit 16,5 milliards d'euros, contre 22,6 milliards il y a un an. HSBC indique que ses comptes annuels ont été touchés par "des amendes, des pénalités, des règlements à l'amiable et des provisions", représentant un total de 3,7 milliards de dollars. Le chiffre d’affaires du groupe s’est effrité de 5,3% à 61,2 milliards de dollars.

Des objectifs financiers abaissés à moyen-terme 

"Nous sommes déçus des résultats, mais il faut dire que le difficile 4ème trimestre vient masquer les progrès que nous avions réalisé sur les trois premiers trimestres de l'année" , précise le directeur général, Stuart Gulliver. Pour cette année, le groupe anticipe un climat économique difficile, du "aux tensions géopolitiques, aux incertitudes à propos de la zone euro, aux changements politiques et à l'efficacité des politiques non conventionnelles des banques centrales" . Le groupe a donc abaissé ses objectifs financiers à moyen-terme.

Dans le même temps, le directeur général de HSBC a réitéré ses excuses "sincères"  pour l’affaire du "SwissLeaks", le scandale d’évasion fiscale. La banque est accusée d'avoir aidé des clients à dissimuler au fisc des milliards de dollars d'actifs jusqu'en 2007. Lors de sa conférence de presse lundi matin, le directeur général de HSBC a reconnu  que la banque retirait ses publicités des médias se livrant à une "couverture hostile ". Mais, dit-il, "cela n'a rien à voir avec chercher à influencer la couverture éditoriale de qui que ce soit" .  Lors de la présentation annuelle du groupe, Stuart Gulliver s'est également défendu en expliquant que "le recours à la publicité a pour but de vendre plus de produits bancaires. Et ça ne fait aucun sens de placer une publicité à côté d'une couverture journalistique hostile". 

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