Budget 2025 : Olivier Faure souhaite le retour de l'ISF pour un "gain possible de 15 milliards d'euros"

Le Premier secrétaire du Parti socialiste souhaite faire payer "les 500 familles les plus riches" qui ont "doublé leur capital".
Article rédigé par franceinfo
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Le Premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure, le 31 août 2024. (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, préconise dimanche 13 octobre sur France Inter dans Questions politiques pour Le Monde et France Télévisions le rétablissement de l'Impôt sur les grandes fortunes pour un "gain possible de 15 milliards d'euros".

Taxer 1% de 10 millions d'euros

Alors que le gouvernement espère trouver 60 milliards d'euros dans le projet de loi de finances (PLF) et le financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour ramener le déficit à 5% du PIB en 2025, Olivier Faure souhaite faire payer "les 500 familles les plus riches de France". Selon lui, "elles ont en sept ans doublé leur capital" et "sont passées de 600 milliards d'euros à 1 200 milliards".

Le député propose de taxer 1% d'un patrimoine de 10 millions d'euros par exemple. "Nous avons là une ressource qui peut atteindre 15 milliards d'euros. Ce n'est pas rien." Et surtout, "on est loin de ce qu'ils ont engrangé. Ils devraient presque nous remercier de ne pas aller plus loin", ajoute-t-il. Pour Olivier Faure, "on est loin de la révolution, on n'est pas en train de les spolier, on est en train de dire simplement qu’il y a un moment, une équité fiscale est nécessaire". Il déplore que "les classes moyennes payent aujourd'hui pour tout le monde. Ce n'est pas normal".

Par ailleurs, le premier secrétaire du Parti socialiste souhaite une suppression des allégements de cotisations sociales pour les hauts salaires dans les entreprises. "Jusqu'à deux Smic, on peut maintenir, au-delà de deux Smic, on enlève tout", dit-il. "Il faut préserver ces bas salaires qui sont parfois sur des emplois délocalisables. Il faut faire en sorte que le coût du travail soit moins élevé", explique-t-il. En revanche, cela ne se justifie pas, selon lui, "les emplois qui sont beaucoup mieux rémunérés".

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