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Vidéo La filière de la chaussure portugaise mise sur la qualité, le design, le service... et le mandarin pour gagner des marchés

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Durée de la vidéo : 2 min
VIDEO. La filière de la chaussure portugaise a misé sur la qualité, le design, le service... et le mandarin pour gagner
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Article rédigé par France 3
France Télévisions

"Si on avait fait le pari du prix, il est probable que cela aurait été un suicide collectif pour l'industrie de la chaussure au Portugal", affirme un représentant de l'industrie de la chaussure portugaise... Extrait du magazine "Nous, les Européens" rediffusé dimanche 22 mars 2020 à 10h45 sur France 3.

São João de Madeira est l'un des fiefs de la chaussure au Portugal. Les 500 élèves des écoles publiques de cette ville, à vingt kilomètres au sud de Porto, suivent des cours de mandarin, la langue officielle de la Chine. Deux ans obligatoires en primaire et la possibilité de poursuivre dans le secondaire. Une initiative prise en 2012 par la municipalité pour que ces jeunes deviennent un jour les ambassadeurs de la chaussure portugaise sur le plus grand marché du monde.

La chaussure portugaise en a vu de toutes les couleurs au long de son histoire. Elle a essuyé bien des tempêtes mais a toujours réussi à se maintenir à flot. Le secteur, longtemps cantonné à la sous-traitance, a souffert dans les années 2000… De nombreuses multinationales ont alors choisi de quitter le Portugal. Ces entreprises ont fait fabriquer les chaussures à moindre coût en Inde, au Pakistan ou encore Chine.

"La meilleure stratégie"

"On avait le choix entre deux stratégies, explique Paulo Gonçalves, de la Fédération patronale de la chaussure portugaise, au magazine "Nous les Européens" (replay). Soit engager la guerre des prix pour se confronter aux Asiatiques, soit se mesurer aux meilleurs, en l'occurrence les marques italiennes."

"On a fait le pari de la qualité, du design et du service pour parvenir à fabriquer un produit d'excellence à un prix compétitif, précise-t-il. C'était une solution naturelle, la meilleure stratégie. S'il y a quinze ans, on avait fait le pari du prix, il est probable que cela aurait été un suicide collectif pour l'industrie de la chaussure au Portugal."

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