L'inflation repart à la baisse en juin, à 2,1% sur un an
La hausse des prix en France au mois de juin 2024 était de 2,1% sur un an, soit 0,2 point de moins qu'en mai, a annoncé vendredi 28 juin l'Institut national de la statistique (Insee). L'inflation reprend ainsi sa lente décrue après une légère augmentation, où elle avait progressé de 0,1 point par rapport au mois d'avril (2,2% sur un an). En juin 2023, elle atteignait encore 4,5%.
Le repli constaté en juin s'explique à la fois par un "ralentissement" de la hausse des prix de l'énergie et de l'alimentation, et une évolution au même rythme qu'en mai des prix du tabac, des produits manufacturés et des services, détaille l'Institut. Le coût des produits alimentaires a grimpé de 0,8% sur un an en juin, celui de l'énergie a pour sa part crû de 4,8%, alors qu'il progressait encore de 5,7% un mois plus tôt.
La dette continue de grimper
La dette publique de la France a grimpé à 110,7% du PIB à la fin du premier trimestre, contre 109,9% (revu en baisse) à la fin de 2023, a annoncé l'Insee. L'endettement public du pays, qui s'est massivement accru depuis la crise sanitaire, a augmenté de 58,3 milliards d'euros pour atteindre 3 159,7 milliards d'euros, alors que le mauvais état des finances publiques est un des sujets centraux de la campagne des législatives anticipées. La dette publique est en repli par rapport au premier trimestre 2023 (111,9% du PIB).
La hausse enregistrée sur les trois premiers mois de l'année provient essentiellement de l'augmentation de la dette de l'Etat (+44,4 milliards d'euros), quand celle des administrations de Sécurité sociale a progressé de 12,9 milliards d'euros. En revanche, la dette des administrations publiques locales est restée quasiment stable (+0,8 milliard), comme celle de divers organismes d'administration centrale (+0,2 milliard).
Pour réduire la dette et ramener le déficit public sous le seuil européen de 3% du PIB, le gouvernement prévoyait, avant l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin, un effort budgétaire de 20 milliards supplémentaires en 2024, puis encore 20 milliards en 2025. Après avoir vu sa note souveraine dégradée par l'agence de notation S&P Global Ratings fin mai, la France a été épinglée en juin par la Commission européenne qui a ouvert la voie à une procédure pour déficits publics excessifs.
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