Prix de l'énergie : chômage partiel pour 250 salariés de Duralex face à la hausse des prix du gaz
Les premières conséquences sur les entreprises françaises des hausses des coûts de l'énergie se font ressentir. Dans le Loiret, Duralex va fermer son usine pendant quatre mois face à des prix intenables.
Nouveau coup dur pour l'usine Duralex de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret). Elle va devoir fermer pour quatre mois à compter du 1er novembre face à la hausse des prix de l'énergie. "Il y a une inquiétude, on a été rachetés en 2021, on pensait que ça se passait bien et on est très embêtés par le coût des énergies", exprime Clarisse Hardy, responsable élaboration verre Duralex. Certains préfèrent rester optimistes. "C'est une situation que l'on aurait voulu éviter, mais on n'a pas d'autres solutions donc on va se préparer pour la reprise", annonce Manuel de Carvalho, responsable qualité Duralex.
Une frustration énorme
Pour le patron, impossible de faire face à la hausse du gaz et de l'électricité. Ces coûts de l'énergie représentaient 15 % du chiffre d'affaires de Duralex. Sans arrêt de production, cela aurait atteint les 50 % cet hiver. Et pourtant, les commandes sont à la hausse. "La frustration est énorme. Nous avons tout fait pour sauver cette société, les résultats, mais il y a un élément externe qu'on ne maîtrise pas qui met en cause ces énormes efforts", affirme José Luis Llacuna, PDG de Duralex. Une fermeture qui pèse sur le moral du village, dont l'entreprise est un acteur économique majeur.
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