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La Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi de laisser son principal taux d'intérêt directeur inchangé à 1%

La BCE a revu à la hausse ses prévisions d'inflation pour la zone euro, tablant sur une hausse des prix de 1,6% en 2010 (contre 1,5% précédemment) et 1,7% en 2011 (contre 1,6%).Son président a revu à la hausse sa prévision de croissance pour 2010 en zone euro, à 1,6% contre 1% précédemment, ainsi que pour 2011, à 1,4% contre 1,2% jusque là.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, le 12 juillet 2010, à Bruxelles. (AFP)

La BCE a revu à la hausse ses prévisions d'inflation pour la zone euro, tablant sur une hausse des prix de 1,6% en 2010 (contre 1,5% précédemment) et 1,7% en 2011 (contre 1,6%).

Son président a revu à la hausse sa prévision de croissance pour 2010 en zone euro, à 1,6% contre 1% précédemment, ainsi que pour 2011, à 1,4% contre 1,2% jusque là.

Le mois dernier, la Commission européenne avait dit s'attendre à une croissance de 0,9% en 2010 et de 1,5% en 2011. "La fourchette de croissance du PIB réel cette année a été révisée à la hausse grâce au rebond plus vigoureux que prévu de la croissance économique au deuxième trimestre ainsi qu'à l'évolution meilleure que prévu observée durant les mois d'été", a souligné le président de la BCE Jean-Claude Trichet, au cours d'une conférence de presse.

"Pour 2011, la fourchette a également été revue en hausse pour refléter principalement les effets prolongés de la croissance plus forte attendue vers la fin 2010", a-t-il ajouté.

L'institution monétaire européenne va poursuivre ses prêts sur trois mois, jusqu'en décembre, a également annoncé jeudi Jean-Claude Trichet. Ces opérations, qui concernent les banques installées en zone euro, seront menées "à taux fixe et à volume illimité", a ajouté M. Trichet.

La prolongation des mesures exceptionnelles de la BCE était largement attendue par les économistes, sur fond de reprise modérée et inégale en zone euro et des incertitudes sur la conjoncture mondiale.

Les marchés financiers fonctionnent mieux depuis cet été, mais les risques d'une rechute n'ont pas disparu, sur fond de craintes tenaces d'un ralentissement mondial de l'économie.

La santé de l'économie américaine en particulier suscite beaucoup d'inquiétudes. Son rythme de croissance a été "léthargique" au début du troisième trimestre, ont estimé les dirigeants de la Réserve fédérale américaine (Fed).

La décision du maintien du principal taux d'intérêt à 1% était attendue alors que ce taux, baromètre du crédit dans les seize pays membres de l'euro, est rivé à ce niveau historiquement bas depuis mai 2009.

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