Cet article date de plus de dix ans.

La France confiante dans la vente de Rafale au Qatar

Alors que François Hollande recevait, ce lundi, l’émir du Qatar, l’entourage du président de la République a déclaré que la France était confiante dans la vente de Rafale à l’émirat.
Article rédigé par Matthieu Mondoloni
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
  (L'avionneur français espèrent conclure plusieurs contrats à l'étranger cette année autour du Rafale. © Maxppp)

La France est confiante dans la conclusion positive des discussions pour la vente de Rafale de Dassault Aviation au Qatar, a déclaré ce lundi l'entourage de François Hollande après un entretien avec l'émir du Qatar. "Le président et l'émir du Qatar ont parlé du Rafale ", à l'issue d'une rencontre entre le président français et Tamim Ben Hamad al Thani. "Les discussions se poursuivent. On a confiance sur une issue positive. "

Dans un discours prononcé avant un dîner avec son invité, le président français avait déjà évoqué ce dossier. "Le Qatar a toujours fait le choix pour son armée de la technologie française ", a rappelé François Hollande. Le chef de l’Etat a aussi noté que l'émir faisait preuve de "la plus grande attention et de la plus grande bienveillance dans les matériels que (la France propose au Qatar), notamment en matière aéronautique ".

Un important contrat avec l'Inde en négociation

Plusieurs essais techniques ont déjà été effectué par l’armée de l’air du Qatar. Il y a un an et demi, elle avait déjà affirmé son intention d’acquérir 72 exemplaires de cet appareil, à raison de deux commandes de 36 exemplaires.

Dassault Aviation, qui n'a encore jamais exporté le Rafale, espère signer cette année en Inde un méga-contrat de 126 avions estimé à au moins 15 milliards de dollars. L'avionneur est également sur les rangs pour un contrat potentiel d'une soixantaine d'avions au Canada, qui a fait savoir fin mai que sa décision était imminente.

L'échec brésilien

Dassault répond aux demandes d'informations de la Malaisie pour 18 avions dans l'attente d'un appel d'offres et a repris les négociations avec les Emirats arabes unis après un gel des discussions fin 2011. La vente de plusieurs appareils au Brésil n’avait en revanche pu se faire fin 2013, la présidente Dilma Rousseff préférant opter pour l’avionneur sudédois Saab.

A LIRE AUSSI ►►► Après l'échec brésilien, quelles chances pour le Rafale ?

Le gouvernement français a intégré dans son budget de défense 2014-2019 au moins deux contrats à l'export du Rafale, dans l'espoir de décaler une partie des 11 appareils reçus chaque année et d'alléger le fardeau pour ses finances.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.