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Lacroix : maintien de la période d'observation

Le tribunal de commerce de Paris a maintenu mardi la période d'observation de six mois décidée début juin
Article rédigé par France2.fr
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Christian Lacroix dans son atelier, le 6 juillet 2009 (© AFP - Pierre Verdy)

Le tribunal de commerce de Paris a maintenu mardi la période d'observation de six mois décidée début juinLe tribunal de commerce de Paris a maintenu mardi la période d'observation de six mois décidée début juin

"On poursuit l'activité pendant la période", a déclaré le PDG de la maison de couture, Nicolas Topiol, fondé de pouvoir des propriétaires US de la griffe, Simon et Léon Falic.

Les candidats à la reprise devraient peaufiner leurs offres avant une nouvelle réunion du CE le 2 septembre et une nouvelle audience du tribunal de commerce. Voir le dossier

Le comité d'entreprise de la maison de couture, en redressement judiciaire, a refusé mardi de rendre un avis sur le plan de la direction, en attendant que les repreneurs potentiels peaufinent leurs offres. Le CE a estimé qu'"il n'avait pas les éléments nécessaires pour rendre un avis". "Les deux offres sérieuses déposées" lundi auprès de l'administrateur judiciaire Régis Valliot "sont des offres intéressantes mais jugées dans l'immédiat un peu insuffisantes en particulier sur le volet social", a ajouté un membre du CE.

Christian Estrosi qui a reçu le couturier mardi lui a assuré que son ministère, ministère de tutelle de la haute couture, suivait le dossier de très près. "Le président de la République, Frédéric Mitterrand, l'ensemble du gouvernement est extrêmement attentif à l'avenir de cette maison qui est un symbole pour la France", a indiqué le ministre de l'Industrie.

Interrogé sur les offres de reprise déposées lundi, notamment celle du groupe italien Borletti associé à Christian Lacroix et celle du cabinet Bernard Krief Consulting (BKC), il a estimé qu'elles n'étaient "pas très satisfaisantes ni au niveau financier ni au niveau social".

Le plan proposé par la direction de la maison Christian Lacroix, qui a enregistré 10 millions d'euros de pertes pour 30 millions de chiffre d'affaires en 2008, prévoit la suppression de 112 des 124 emplois et le maintien des licences.

L'offre Borletti permettrait de préserver "une petit moitié des effectifs", selon l'administrateur judiciaire Régis Valliot.

Le président de BKC, Louis Petiet, a affirmé lundi que, dans le
cadre de son offre initiale, BKC espérait pouvoir reprendre "au moins la moitié" des salariés. "Nous pensons pouvoir aller jusqu'à une centaine de personnes", avait-il ajouté.

M. Topiol a nié que ces deux offres maintiennent l'emploi. "Ce n'est pas le cas", a-t-il affirmé.

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