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Le directeur général du FMI a soutenu vendredi l'idée de créer un fonds européen alimenté par les banques

En cas de nouvelle crise, "la solution ne peut pas être basée seulement sur l'argent des contribuables" comme récemment, a jugé Dominique Strauss-Kahn.De son côté, José Manuel Barroso a appelé vendredi les Etats membres de l'Union européenne (UE) à faire en sorte qu'un dispositif d'aide à la Grèce comprenant des prêts soit rapidement mis au point.
Article rédigé par France2.fr
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Dominique Strauss-Kahn (AFP)

En cas de nouvelle crise, "la solution ne peut pas être basée seulement sur l'argent des contribuables" comme récemment, a jugé Dominique Strauss-Kahn.

De son côté, José Manuel Barroso a appelé vendredi les Etats membres de l'Union européenne (UE) à faire en sorte qu'un dispositif d'aide à la Grèce comprenant des prêts soit rapidement mis au point.

Le débat autour de la Grèce et les incertitudes sur la situation financière de certains états européens ont pesé sur l'euro vendredi. En fin de journée, la monnaie européenne était en recul par rapport au dollar et au yen.

"On a besoin d'une autorité européenne de résolution (des crises) dotée du pouvoir et des instruments pour gérer au meilleur coût le cas des défaillances de banques transfrontalières", a dit le patron du FMI. "Autant que possible, le système doit être préfinancé par le secteur. Y compris par des primes d'assurance sur les dépôts ou une quelconque taxe sur les institutions financières", a ajouté M.Strauss-Kahn lors d'un colloque financier vendredi, à Bruxelles.

"On devrait s'assurer que les pertes sont supportées en premier lieu par les actionnaires et les détenteurs de titres assimilables à des actions, et en second lieu par des créditeurs non assurés", a-t-il encore dit.

De son côté La Commission européenne est prête à faire une proposition concernant un dispositif d'assistance coordonnée à la Grèce", a-t-il dit. "Un tel dispositif sera constitué par un système de prêts bilatéraux coordonnés et sera compatible avec la clause de non renflouement (...)."

Le président de la CE ajoute qu'il ne veut pas spéculer sur l'éventualité d'une contribution du Fonds monétaire international (FMI) au mécanisme qu'il propose mais, a-t-il dit, il ne faut pas que la crise grecque se prolonge davantage. "J'exhorte tous les Etats membres à se mettre d'accord aussi vite que possible sur ce dispositif."

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE devraient discuter de la situation grecque lors du Conseil européen des 25 et 26 mars.

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