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Le président de la République s'est montré favorable à la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF)

"L'ISF été supprimé partout en Europe, il a été supprimé par les socialistes allemands et par les socialistes espagnols", a déclaré Nicolas Sarkozy lors d'un déplacement à Montmirail (Marne) ."Ce que les socialistes ont compris en Europe - pas en France -peut-être que la droite et le centre français peuvent le comprendre aussi.", a-t-il ajouté.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Nicolas Sarkozy à Montmirail (Marne), le 15 janvier 2011 (AFP PHOTO / FRANCOIS NASCIMBENI)

"L'ISF été supprimé partout en Europe, il a été supprimé par les socialistes allemands et par les socialistes espagnols", a déclaré Nicolas Sarkozy lors d'un déplacement à Montmirail (Marne) .

"Ce que les socialistes ont compris en Europe - pas en France -peut-être que la droite et le centre français peuvent le comprendre aussi.", a-t-il ajouté.

"Je sais bien que comme pour tous les sujets, le conseil qui m'est donné, c'est l'immobilisme. On met la poussière sous le tapis (...) mais ce n'est pas ma conception des choses", a-t-il ajouté, affirmant que c'était là "un dossier difficile de plus" qu'il avait à traiter.

"Pas une question d'idéologie" mais de "bon sens", selon Nicolas Sarkozy
"L'Allemagne est notre principal partenaire et principal concurrent, notre voisin, l'Allemagne gagne des parts de marché. Mon objectif est clairement d'harmoniser les conditions de la compétition entre l'Allemagne et la France. Toute personne à ma place devrait avoir cet objectif, ce n'est pas une question d'idéologie", a-t-il souligné.

Il a également tenu à rappeler que pour l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, "cet impôt était devenu si confiscatoire qu'il en avait prévu le plafonnement, et que M. (Dominique) de Villepin (également ancien Premier ministre) avait prévu un bouclier fiscal à 60%".

"J'ai considéré, parce que je crois que c'est juste, que nul dans notre pays ne devrait payer plus de 50% d'impôt sur ce qu'il a gagné. Ca me semble une règle assez compréhensible et de bons sens", a-t-il ajouté.

"C'est dans ce cadre-là que j'ai demandé à (ministre du Budget) et Christine Lagarde (Economie) de travailler sur la fiscalité du patrimoine", a-t-il également rappelé.

Une "logique qui ménage les plus fortunés", selon MoDem
Yann Wehrling, porte-parole du MoDem, a estimé mardi que l'hypothèse d'un relèvement du seuil d'entrée dans l'ISF, envisagée par le gouvernement dans le cadre de la réforme fiscale programmée avant 2012, répondait à une "logique qui consiste à ménager les plus fortunés".

"Nous, au MoDem, nous continuons de proposer une réforme globale de la fiscalité prévoyant d'intégrer les revenus du patrimoine au calcul de l'impôt sur le revenu", a-t-il ajouté, précisant que cette "réforme d'ensemble" serait une orientation très forte du programme du MoDem en 2012.

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