Le troisième groupe de télécommunications japonais va promouvoir les énergies renouvelables
Le PDG de Softbank, Masayoshi Son, a souhaité mercredi "donner un élan initial à l'expansion de la production d'électricité via des énergies naturelles de façon concrète et rapide".
Il souhaite que soit érigée une "ceinture solaire" dans la partie est du Japon, projet qui revitaliserait la nord-est après le tsunami et la catastrophe nucléaire.
L'homme d'affaires envisagerait la construction d'une dizaine de centrales photovoltaïques d'une puissance unitaire de 20 mégawatts pour un coût par site de 8 milliards de yens (70 millions d'euros).
Dans un premier temps, Softbank va mettre en place un groupe de travail avec les autorités d'une vingtaine de préfectures.
Les membres de ce comité devraient notamment discuter de la façon d'assouplir la réglementation actuelle qui limite par exemple la production d'électricité solaire du fait qu'elle interdit l'utilisation commerciale des rizières, ont expliqué des responsables d'autorités locales.
Depuis le séisme et le tsunami du 11 mars qui ont dévasté le nord-est du Japon et provoqué un grave accident dans la centrale nucléaire Fukushima Daiichi (N°1), M.Son plaide pour l'abandon des réacteurs atomiques et la transition vers les énergies renouvelables (solaire, éolienne, géothermique, etc.).
M. Son estime que "30% de l'électricité produite au Japon doit émaner des énergies naturelles à l'horizon 2020".
De son côté, le Premier ministre nippon, Naoto Kan, a promis de revoir de fond en comble un plan de politique énergétique à long terme qui prévoyait jusqu'à présent d'élever à plus de 50% la part de l'électricité nucléaire en 2030, contre moins de 30% actuellement.
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