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Les autorités irlandaises ont admis lundi avoir des "contacts au niveau international" sur leur économie

Mais Dublin a nouveau nié toute demande d'aide financière, alors que la pression semblait monter sur Dublin pour accepter des fonds européens.Des sources au sein de la zone euro avaient indiqué vendredi que l'Irlande était en discussion avec les autorités européennes pour recevoir un financement d'urgence, a indiqué Reuters.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Anglo Irish bank (AFP/PETER MUHLY)

Mais Dublin a nouveau nié toute demande d'aide financière, alors que la pression semblait monter sur Dublin pour accepter des fonds européens.

Des sources au sein de la zone euro avaient indiqué vendredi que l'Irlande était en discussion avec les autorités européennes pour recevoir un financement d'urgence, a indiqué Reuters.

"Des contacts se poursuivent à un niveau officiel avec des responsables internationaux à la lumière des conditions actuelles du marché", a déclaré lundi un porte-parole du ministère des Financières.

Le ministre portugais des Finances, Fernando Teixeira dos Santos, a d'ailleurs lancé un appel indirect au gouvernement irlandais pour qu'il accepte une aide extérieure afin de calmer les marchés. Il a espéré que Dublin prendra la décision "la plus appropriée à la fois pour l'Irlande et pour l'euro", dans une déclaration à l'agence Dow Jones Newswires.

Les taux irlandais et portugais étaient élevés mais stables lundi, profitant toujours d'une déclaration conjointe rassurante de cinq ministres des Finances européens vendredi dans le cadre du G20. Le porte-parole du ministère irlandais des Finances a réaffirmé lundi que "l'Irlande est totalement financée" jusqu'à mi-2011. Mais, selon certains analystes, le coût déjà faramineux du sauvetage des banques irlandaises (environ 50 milliards d'euros) pourrait être encore revu à la hausse et obliger Dublin à emprunter plus tôt que prévu.

Ce nouvel épisode de la crise irlandaise est lié à la crainte grandissante des investisseurs de voir Dublin débourser plus que prévu pour sauver son système bancaire, alors que le déficit budgétaire du pays représente déjà 32% de son produit intérieur brut (PIB).

Selon une enquête Reuters diffusée jeudi, 20 économistes sur 30 interrogés pensent qu'il faudra à l'Irlande un renflouement de l'ordre de 48 milliards d'euros d'ici la fin 2011.

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