Les banques centrales au chevet de l'économie mondiale

Main dans la main, ou presque. La Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon, la Banque nationale suisse et la Banque centrale canadienne ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Elles annoncent pour aujourd'hui une action coordonnée, des opérations de refinancement en dollars visant à apaiser “les pressions à court terme qui restent élevées sur le marché”.

La Réserve fédérale américaine a ouvert le bal, en annonçant ce matin 180 milliards de dollars de liquidités aux marchés financiers internationaux. Ce que l'on appelle des accord de “swaps” - ce qui permet aux banques centrales de se prêter réciproquement des liquidités à court terme, lorsque l'une ou l'autre en a
besoin pour stabiliser le système financier de son pays.

• Les banques françaises s'inquiètent, évidemment, des conséquences de cette crise, mais sont quand même montées au créneau ce matin pour rassurer leurs clients.

  Les bourses désorientées

  Et sur les places boursières, le répit n'aura été que de courte durée. Après avoir relevé la tête mardi, les Bourses se sont toutes effondrées hier. A New York, le Dow Jones a cédé 4,06% et le Nasdaq 4,94%. La dégringolade s'est poursuivie en Asie : Hong Kong a chuté de plus de 7%, Shangaï de près de 6% et Tokyo de près de 4%.

  En Europe, place à l'incertitude. Paris a ouvert en baisse, -0,47%, le CAC 40 sous les 4.000 points, avant de reprendre un peu du poil de la bête, de remonter (+0,31%) et de repasser au-dessus des 4.000 points. Puis la bourse a rechuté...
  Francfort a ouvert en légère hausse, +0,24%, et Londres, +0,17%.
  Mais à Moscou, la bourse restera fermée jusqu'à demain ; une décision toute politique, pour éviter un mouvement de panique de trop grande ampleur. La bourse est fermée depuis hier...

  Guillaume Gaven, avec agencesOeuvres liées

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