Les Bourses mondiales dévissent

A Paris, l'indice CAC 40 qui a enfoncé la barre des 2.600 points, a chuté de 4,48% à 2.581,46 points, sa deuxième plus forte baisse en 2009, après celle du 14 janvier (-4,56%) et tombant au plus bas depuis le 13 mars 2003.

La place parisienne a dégringolé tout au long de la séance, troublée par l'annonce de l'augmentation de capital du géant bancaire mondial HSBC, puis par la publication par l'assureur américain AIG d'une perte abyssale de près de 100 milliards de dollars pour 2008. Paris va devoir par ailleurs affronter une semaine riche en résultats d'entreprises, sans compter la décision de la Banque centrale européenne (BCE) sur son taux directeur et les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis.

Les autres places européennes, également plombées par un recul général des marchés d'actions et par les déboires du secteur financier, ont aussi plongé : Londres a perdu 5,33% et a fini à son plus bas niveau depuis quasiment six ans, Francfort enregistre une baisse de 3,48%, retrouvant des niveaux atteints il y a quatre ans et demi.

Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 a cédé 4,71% et l'EuroFirst 300, 4,94%. L'euro a également reculé alors que les informations s'accumulent sur la dégradation des finances publiques des pays de la zone euro. La monnaie européenne s'échangeait ce soir autour de 1,2572 dollar.

Conséquence directe, la Bourse de New York a clôturé en forte baisse, enfonçant même le seuil des 7.000 points pour la première fois depuis octobre 1997.

 
Anne Jocteur Monrozier, avec agencesOeuvres liées

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