Les députés ont voté vendredi la fin de la retraite à 60 ans et le passage à 62 ans
La réforme du gouvernement, soutenue par l'UMP et le Nouveau Centre mais combattue par la gauche et les syndicats, vise à imposer l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans en 2018.
Celui-ci est fixé à 60 ans depuis 1983.
Il avait été abaissé de cinq ans lors du premier septennat du président socialiste François Mitterrand.
Passage progressif de 65 à 67 ans pour la retraite à taux plein
Les députés de la majorité ont ensuite :
. approuvé dans la soirée le passage progressif (de 2016 à 2023) de 65 à 67 ans pour bénéficier d'une retraite à taux plein (pension sans décote) quel que soit le nombre d'annuités,
. annulé la possibilité de certains fonctionnaires (policiers, les surveillants de prison, les instituteurs) de partir avant 60 ans,
. voté la fin d'ici à 2012 du départ en retraite anticipé pour les fonctionnaires parents de trois enfants, dispositif de départ anticipé avait profité en 2008 à 16.000 fonctionnaires, mères de trois enfants ayant effectué 15 ans de service.
La députée UMP Chantal Brunel a proposé en vain que le passage de 65 à 67 ans ne s'applique pas aux femmes mères de deux enfants.
Reraite à 60 ans : les engagements "solennels" de Ségolène Royal
la présidente de Poitou-Charente a déclaré "solennellement" que la gauche rétablirait l'âge légal de la retraite à 60 ans si le PS revient au pouvoir en 2012.
Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a sommé les socialistes d'être "clairs" et "lisibles" : "Le faire, ça veut dire baisser le niveau de pension des Français. C'est inacceptable".
"Oui, nous assumons pleinement les engagements pris par Ségolène Royal sur le droit à partir à 60 ans et, en 2012, si nous sommes au pouvoir, nous le rétablirons", a répondu Jean-Marc Ayrault, patron des députés PS.
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