Les marchés veulent oublier la crise
Et si la faillite de Lehman Brothers inaugurant la crise financière de 2008 n'était plus qu'un mauvais souvenir ? Depuis la semaine dernière, certains analystes se prennent à rêver... A l'origine de ce nouvel optimisme : la dernière promesse de la Fed. La Banque centrale américaine a en effet annoncé qu'elle comptait injecter 600 milliards de dollars pour soutenir la reprise et les prix.
Autre bonne nouvelle venue d'outre atlantique : l'amélioration du marché de l'emploi américain. Après quatre mois de dégradation , l'économie américaine a créé en octobre 151.000 postes de plus qu'elle n'en a détruits, soit plus de deux fois plus qu'anticipé. Le secteur privé a connu sa meilleure croissance depuis avril, et les chiffres de septembre ont subi une révision positive.
Il n'en fallait pas plus pour que les investisseurs retrouvent un optimisme longtemps oublié. Vendredi dernier le CAC 40 a gagné 2,17% et terminé vendredi dernier à 3.916,73 points. Pour beaucoup d'analystes ce rebond marque le début d'un cercle vertueux et donc d'une hausse de l'indice. Il pourrait effacer cette semaine ses pertes de l'année avec en ligne de mire ensuite le seuil psychologique des 4.000 points.
Mais d'autres ne veulent pas se réjouir trop vite. Certains analystes considèrent en effet que la politique de la Fed pourrait créer un risque de dérapage du marché des changes, qui pourrait avoir par ricochet des répercussions sur le celui des matières premières. Des tensions qui pourraient détourner les investisseurs des marchés plus risqués, comme celui des actions.
Caroline Caldier, avec agences
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