L’offre revue de GE sur Alstom appréciée à l’Elysée
Sans adouber complètement l’offre de General Electric sur la branche énergie du Français Alstom, François Hollande a pris en compte l'affichage d'une bonne volonté et des avancées américaines. Après avoir reçu à l’Elysée mercredi le PDG du groupe, l’Elysée a ainsi réagi :
"Aujourd’hui, il a été possible de constater que la proposition de General Electric s’est précisée, s’est améliorée, s’est renforcée, notamment sur l’emploi. Il reste du travail à accomplir dans les prochaines semaines."
Sur le volet de l'emploi, il serait question d'un millier d'emplois créés, des emplois industriels en France. Le PDG de General Electric (GE), Jeffrey Immelt, l’avait laissé entendre mardi devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale. Son offre présentée fin avril a évolué vers des garanties renforcées.
"Alstom ne disparaîtra pas, ne sera pas absorbé par GE. Au contraire, les activités regroupées donneraient naissance à un véritable leader mondial dans le domaine de l’énergie, basé en France."
GE, Siemens et un plan C ?
General Electric a présenté fin avril une offre à hauteur de plus de 12 milliards d’euros pour reprendre la branche énergie d’Alstom. Des activités que lorgne aussi l’industriel allemand Siemens. Il devrait déposer et détailler une offre d'ici le 16 juin.
La préférence du groupe français va vers l’offre américaine, alors que le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, semble chercher un plan pour éviter un "dépeçage " d’Alstom.
Le groupe Alstom emploie 18.000 salariés en France, dont la moitié dans la branche énergie.
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