Le passage en force de la loi Macron est vivement critiqué
Les frondeurs et l'opposition déplorent le recours au 49-3 afin de faire passer la loi Macron sans vote des députés.
Manuel Valls affiche sa détermination. Mardi 16 juin, le Premier ministre va à nouveau dégainer le 49-3 pour faire passer la loi Macron, sans vote des députés. Un passage en force décrié par les frondeurs, mais que défend le chef du gouvernement. "Ce n'est pas un acte d'autorité, c'est un acte d'efficacité pour l'économie et pour les entreprises françaises. Il faut aller vite, il faut reformer", se justifie Manuel Valls.
"Faire passer au forceps une loi de droite"
De leur côté, les frondeurs ne décolèrent pas : "La loi Macron, c'est une loi de droite. Et c'est une méthode de droite pour une faire passer au forceps une loi de droite à une majorité de gauche", déplore Pascal Cherki, député PS.
Au sein de l'opposition aussi, le recours à ce nouveau 49-3 passe mal. "Le gouvernement a décidé de s'arroger le droit de modifier ce texte, de choisir certains amendements qu'il reprendrait, donc on ne sait pas quel texte va être présenté et sera déclaré adopté avec le 49-3", constate Christian Jacob, président du groupe Les Républicains.
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