Cet article date de plus de treize ans.

Grippe A : le Mexique et le petit Edgar, premiers malades, il y a un an

Quand un gamin de cinq ans, le petit Edgar Fernandez, tombe malade il y a un an tout juste dans l’est du Mexique, le monde découvre la "grippe porcine", comme on l’appelle alors. Rebaptisée grippe A/H1N1, elle contamine le Mexique avant de provoquer une quasi-psychose mondiale…
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

Aujourd’hui, Edgar va bien. Il a même sa statue à La Gloria, son village proche du port de Veracruz, sur la côte atlantique. Il vit toujours avec ses parents, à deux pas de l’élevage industriel de porcs qui avait été lourdement soupçonné d’avoir propagé le virus.
_ Et le Mexique se remet d’un traumatisme à la fois humain et économique qui lui aura coûté près de 1.200 vies et environ 2,3 milliards de dollars, perdus par son économie nationale.

Un an et 17.700 morts plus tard à travers le monde, on sait que le petit Mexicain n’était pas le premier malade et que le virus H1N1 était apparu plusieurs mois auparavant, au Mexique mais aussi aux Etats-Unis.
_ L’épidémie a été relevée dans 213 pays et territoires, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Quelques centaines de millions de personnes ont été contaminées. La grande majorité n’a eu que des symptômes très légers, voire inexistants.

Le virus n’est pas encore mort

Il y a un an, les meilleurs spécialistes nous disaient que l’on allait tous mourir. Le virus fait désormais moins peur à travers le monde, mais les experts rappellent que la pandémie n’est pas terminée, et la grippe A reste sous surveillance (lire notre encadré).

La grippe H1N1 est en fort retrait dans les zones tempérées des deux hémisphères, et faiblement active dans les régions tropicales. Elle pourrait se poursuivre sur le même mode, devenant la nouvelle grippe saisonnière.
_ Mais la souche H1N1 pourrait tout aussi revenir sous une forme virulente car "malheureusement, ce virus n'est pas encore mort", souligne le professeur de virologie londonien John Oxford. En tout cas, il s'agit selon lui d'un "super virus" en évolution, qui a poussé mis les autres souches hors jeu.

Gilles Halais, avec agences

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.