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La distribution des quotidiens nationaux était bloquée et les kiosques privés de ces journaux mardi dans toute la France

Un mouvement de grève a été lancé à minuit par une branche de l'ex-syndicat du Livre, ont indiqué les Messageries.La grève est menée par les ouvriers du Syndicat général du livre et de la communication (SGLCE-CGT), fraction née de l'éclatement du syndicat du Livre et majoritaire chez Presstalis.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Des présentoirs vides dans un kiosque à Paris (photo d'archives) (AFP - EMMANUEL GLACHANT)

Un mouvement de grève a été lancé à minuit par une branche de l'ex-syndicat du Livre, ont indiqué les Messageries.

La grève est menée par les ouvriers du Syndicat général du livre et de la communication (SGLCE-CGT), fraction née de l'éclatement du syndicat du Livre et majoritaire chez Presstalis.

"Ce blocage pourrait durer jusqu'à mercredi midi, et donc affecter les parutions de mercredi matin", a prévenu un porte-parole de Prestalis.

Le SGLCE conteste la réorganisation de la Société de presse Paris service (SPPS), filiale chargée de la distribution parisienne, engagée par Presstalis. Cette filiale est structurellement déficitaire et a nécessité l'injection de 150 millions d'euros depuis sa création en 2004. Avec 280 salariés actuellement, elle perd 2 millions d'euros par mois.

Redoutant un "démantèlement" de SPPS auquel les salariés s'opposent, "Le SGLCE n'a eu de cesse de faire des propositions qui permettraient de réaliser des économies, de conserver la charge de travail (quotidiens et publications) à Presstalis et de préserver l'emploi".

Pour la direction, la réponse passe par une sous-traitance d'une partie de l'activité (la distribution des magazines) actuellement trop coûteuse par rapport au prix du marché.

Le SGLCE est à l'origine ces dernières semaines de plusieurs opérations commandos dans des dépôts de presse visant à empêcher la distribution des hebdomadaires en particulier sur Paris. Ces opérations, parfois violentes, avaient entraîné des interpellations et des placements en gardes à vue, mais à ce stade sans poursuite judiciaire.

Une réforme de la distribution de la presse sur Paris et ses communes limitrophes est en cours de négociation depuis plusieurs mois chez SPPS. Face aux perturbations, un plan de secours à été mis en place, permettant d'assurer sur Paris et la proche banlieue environ la moitié de la distribution.

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