Cet article date de plus de six ans.

Le journaliste et animateur Philippe Gildas est mort à l'âge de 82 ans

L'annonce a été faite, dimanche matin, par son ancien acolyte de "Nulle part ailleurs" Antoine de Caunes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Philippe Gildas, le 23 octobre 2012, lors d'une séance de dédicace à Thionville (Moselle). (PIERRE HECKLER / MAXPPP)

C'est une figure des médias qui s'en va. Le journaliste et animateur de radio et de télévision Philippe Gildas est mort à l'âge de 82 ans, annonce à l'AFP son ancien acolyte de Canal+ Antoine de Caunes, dimanche 28 octobre. Il est décédé à Paris des suites d'un cancer, a précisé ce dernier.

>> Les réactions à la mort de Philippe Gildas

Diplômé du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris, Philippe Gildas débute sa carrière au légendaire journal Combat dans les années 60, avant d'entrer à la radio RTL. Il travaillera ensuite à l'ORTF, TF1 puis Antenne 2. Mais c'est à Canal+, qu'il rejoint peu après son lancement, que le Breton deviendra une star de la télé.

Diffusée tous les soirs en clair de 1987 à 1997, son émission "Nulle part ailleurs" reste l'une des plus emblématiques de la chaîne cryptée. C'est notamment là que la bande d'humoristes des Nuls a fait ses débuts, mais aussi celle des Deschiens, les marionnettes des Guignols ou encore le "Zapping". C'est également l'émission qui a révélé au grand public Antoine de Caunes, qui en deviendra le co-animateur au côté de Philippe Gildas.

Philippe Gildas, de son vrai nom Philippe Leprêtre, officiera également sur Antenne 2 dans "La Chasse au trésor", sur Paris Première aux commandes de "Vous prendrez bien un peu de recul" et "Vive la télé", sur Vivolta avec l'émission "Gildas & Co", et plus récemment sur Comédie ! aux commandes de "La Fausse Emission".

"Tu étais un modèle"

De nombreux animateurs et journalistes qui ont croisé la route de Philippe Gildas lui rendent hommage sur Twitter.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.