Mouvement de grogne des journalistes dans la cour de l’Elysée
Le nouveau dispositif était censé éviter la traditionnelle bousculade qui se produit chaque mercredi à la sortie du conseil, lorsque les journalistes se pressent pour poser leurs questions. Et peut-être aussi, une semaine après la nomination de Thierry Saussez comme délégué interministériel à la communication, limiter les déclarations à l’emporte-pièce ou les couacs.
Mécontents d'avoir été “parqués” dans un coin de la cour, estimant ne pas pouvoir exercer leur métier bien que le cordon ait été légèrement resserré par les services de sécurité du palais, les journalistes ont déposé micros et caméras à terre. Seuls les photographes de presse ont immortalisé la mine interloquée de certains membres du gouvernement à la vue de la rangée de caméras posées par terre.
"Maintenant, c’est nous qui allons pouvoir vous poser des questions ? ", a souri la ministre de l’Economie Christine Lagarde, la seule à s’être arrêtée pour comprendre les raisons de ce geste. La plupart des journalistes ont ensuite refusé de se rendre au compte-rendu assuré après le conseil par le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.
Gilles Halais avec agences
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