Nouvelle-Zélande : le stade de Christchurch sera-t-il en état pour la Coupe du monde de rugby ?
Mardi dernier, Christchurch était touchée par un tremblement de terre de magnitude 6,3, qui a fait une centaine de morts et plus de 200 disparus. C'est la
catastrophe naturelle la plus meurtrière depuis 80 ans dans le pays.
La deuxième plus grande ville de Nouvelle-Zélande doit accueillir sept
matches, dont deux quarts de finale, lors du Mondial de rugby prévu du 9 septembre au 23
octobre prochains.
Le stade de Christchurch a donc été fermé ce matin pour évaluer les dégâts et savoir si ils seront réparables à temps.
"Nous avons des dégâts mineurs et réparables sur les structures ainsi que
des dégâts importants dans les rues avoisinantes et probablement sur les
infrastructures", a indiqué Bryan Pearson, directeur général de Vbase,
l'exploitant du stade.
_ "Nous avons aussi constaté un phénomène de liquéfaction à l'intérieur du
stade et notamment sur la pelouse", transformant le terrain en bourbier, a
ajouté le directeur. La liquéfaction se produit lors de séismes et se traduit par une
déstructuration du sol et un affaissement du terrain et des constructions.
Le rapport d'évaluation doit être rendu le 15 mars. Après l'avis des experts, c'est le Rugby New Zealand 2011, organisateur de la Coupe du monde, qui décidera si l'AMI Stadium peut accueillir des rencontres de la Coupe du monde.
Le stade doit pouvoir accueillir 45.000 personnes pour l'occasion.
Si le stade n'est pas utilisable, il faudra reprogrammer les sept rencontres à Wellington ou Auckland mais cela poserait un problème d'encombrement du calendrier de la Coupe du monde.
Clara Beaudoux, avec agences.
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