Roméo Langlois de retour en France
Il a retrouvé les parents avant de donner une nouvelle conférence de presse. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, l'attendait sur le tarmac avec Pascal Canfin, le
ministre délégué au Développement.
Les Farc retenaient le correspondant de France 24 en Colombie depuis sa capture le 28 avril. Il accompagnait ce jour-là des troupes du gouvernement pour un reportage sur une opération anti-drogue. Il a été blessé au bras au cours des combats. Il a été libéré mercredi après avoir traité "plutôt comme un invité", selon son récit.
Des excuses et une lettre
La guérilla lui a confié une lettre à remettre à François Hollande. Il pourra le faire cet après-midi : le journaliste sera reçu à l'Elysée à 16 heures.
Cette lettre contient notamment un appel à des "pays amis" pour contribuer à une
"sortie négociée" du conflit colombien. Les Farc y présentent aussi des "excuses
publiques" pour avoir qualifié le journaliste de "prisonnier de
guerre".
Un membre de la guérilla avait déjà présenté des excuses à ce sujet au moment de relâcher de Roméo Langlois. La transformation de cette libération en tribune politique a fait l'objet de vives critiques en Colombie.
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