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"Voici", "Closer" et "Public" condamnés pour des photos de Valérie Trierweiler en maillot

Les trois magazines people ont été condamnés à verser des sommes entre 1000 et 1 500 euros.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Valérie Trierweiler et François Hollande, le 3 août 2012 à Brégançon (Var). (BORIS HORVAT / AFP)

MEDIAS – Pour avoir publié des photos de Valérie Trierweiler en maillot de bain au fort de Brégançon (Var), les magazines Voici et Closer ont été condamnés, mardi 23 octobre à Paris, à verser 1 500 euros à la Première dame "pour réparation de son préjudice moral résultant des atteintes portées à son droit à l'image et à sa vie privée". Public versera lui 1 000 euros à Valérie Trierweiler, pour les mêmes raisons. La compagne de François Hollande réclamait de 20 000 à 25 000 euros selon les magazines.

Dans les ordonnances concernant Voici et Public, la juge des référés Anne-Marie Sauteraud considère toutefois que, si Valérie Trierweiler n'a "jamais consenti" à la publication de photos d'elle en maillot de bain, elle "n'a pas toujours fait preuve de discrétion sur sa vie privée, notamment quant à l'exposition publique de ses sentiments". La magistrate souligne qu'elle "ne pouvait ignorer, en se baignant en maillot deux-pièces sur la plage de la résidence officielle du président de la République, que des photographies étaient susceptibles d'être réalisées".

Dans l'ordonnance concernant Public, la juge estime que le magazine a fait valoir à juste titre que la Première dame "mélange parfois vie privée et vie publique dans sa propre communication", évoquant l'affaire du tweet de soutien à l'adversaire de Ségolène Royal, ancienne compagne de François Hollande, pendant les législatives. L'ordonnance souligne également la médiatisation du voyage en train du couple à Brégançon et estime que l'information sur les vacances présidentielles "participe de la tradition de l'information estivale"

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