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Nicolas Sarkozy a exhorté les ministres de l'Agriculture du G20 à contrer la volatilité des prix des produits agricoles

"La réussite du sommet du G20 à Cannes dépend de vous. C'est la première fois que vous êtes réunis, c'est la première fois que l'agriculture accède au rang de priorité pour la croissance mondiale", a-t-il lancé en réunissant mercredi soir à l'Elysée les ministres ad hoc du G20.La réunion du G20 se tiendra au mois de novembre à Cannes.
Article rédigé par France2.fr
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Nicolas Sarkozy recevant les ministres de l'agriculture du G20 le 22 juin 2011 à l'Elysée (AFP/LIONEL BONAVENTURE)

"La réussite du sommet du G20 à Cannes dépend de vous. C'est la première fois que vous êtes réunis, c'est la première fois que l'agriculture accède au rang de priorité pour la croissance mondiale", a-t-il lancé en réunissant mercredi soir à l'Elysée les ministres ad hoc du G20.

La réunion du G20 se tiendra au mois de novembre à Cannes.

"En remédiant à la volatilité des marchés agricoles, en assurant la sécurité alimentaire du monde pour aujourd'hui et pour demain, c'est tout l'édifice du capitalisme que nous sommes en train de rééquilibrer", a-t-il poursuivi.

Après s'être longtemps fixée sur les matières premières, énérgétiques (pétrole, gaz...), la spéculation financière s'est orientée de plus en plus vers les matières alimentaires, comme les céréales, influant sur les prix à la consommation.

"En adoptant ce plan, vous pouvez changer non seulement la vie d'un milliard de paysans mais le cours même du capitalisme pour que la capitalisme retrouve un sens : contribuer au développement et au bien-être des populations. Le monde entier compte sur vos décisions, sur votre action, le monde entier ne peut pas attendre", a lancé le chef de l'Etat, faisant référence à l'initiative française.

Le plan français
Devant les ministres, M. Sarkozy a défendu les piliers du plan d'action proposé par la présidence française.

D'abord, prôner l'augmentation de la production, "car c'est déjà aujourd'hui que la pénurie se fait sentir". Il a dénoncé "les moins transparents de tous les marchés". "La volatilité est un fléau pour les paysans et les consommateurs, comme pour la stabilité des Etats", a souligné le président en exercice du G20.

"Il faut nous accorder sur un code de bonne conduite qui interdise les restrictions à l'exportation pour l'achat d'aide alimentaire d'urgence", a-t-il ajouté en suggérant la création d'un "forum".

M. Sarkozy a enfin défendu une plus grande régulation des marchés agricoles. "Un marché qui n'est pas régulé n'est pas un marché mais une loterie où la fortune sourit aux plus cyniques", a-t-il jugé.

Les discussions des ministres de l'Agriculture du G20 doivent se poursuivre jusqu'à jeudi.

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