Ouverture des états généraux de l'automobile
"L'Etat va mobiliser beaucoup d'argent pour le secteur". Cette phrase lancée par Nicolas Sarkozy la semaine dernière lors de ses voeux aux forces économiques à Vesoul ne cesse d'être interprétée.
_ Les fabricants, les sous-traitants, les syndicats et les experts du secteur se retrouvent donc à partir de ce matin à Bercy afin de se mettre d'accord sur les maux de la crise.
_ Pour des constructeurs comme Renault elle se traduit par un recul de 4,2% de ses ventes en 2008, moins 4,9% pour Peugeot. Les deux groupes ont annoncé la suppression de 8.000 postes en France et l'arrêt de leurs usines pour vider les stocks.
_ Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer a donné quelques pistes: un soutien de trésorerie, un plan de formation professionnelle ou encore un encouragement aux regroupements d'entreprises.
La France a déjà négocié avec Bruxelles. Elle aide les constructeurs en échange du maintien des emplois dans l'Hexagone.
Les fabricants insistent sur la crise de liquidités qui les frappe et sur les difficultés du crédit.
Les syndicats eux s'inquiètent des concessions sociales que les salariés devraient devoir faire au nom de la crise.
_ Les mesures seront annoncées dans les jours qui viennent par Nicolas Sarkozy.
Anne-Laure Barral avec agencesOeuvres liées
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