Centre-ville : de plus en plus nombreuses, les supérettes doivent se démarquer
Les conséquences de la guerre en Ukraine se font sentir en France, dans les rayons de vos supermarchés ou de vos supérettes. Ces dernières voient leur chiffre d’affaires grimper et prennent d’ailleurs de plus en plus de place dans les centres-villes. Aujourd’hui, ce sont les grands groupes qui se disputent pour remplir vos frigos.
Elles ont conquis le cœur des grandes villes, parfois jusqu’à l’invasion. Sur une avenue parisienne, sur 400 m se trouvent 10 supérettes. Des enseignes qui se livrent une guerre porte-à-porte pour attirer des clients de plus en plus exigeants. "J’aime bien quand c’est bien rangé, que c’est clair et agréable", dit une cliente. Les clients n’ont que l’embarras du choix.
Depuis le Covid, le succès ne se dément pas
En 20 ans, le nombre de supérettes a augmenté de 175 % à Paris. Ce boom a aussi gagné les villes moyennes. À Angers (Maine-et-Loire) par exemple, 45 magasins alimentaires ont ouvert l’année dernière. Une habituée vient avant tout pour le contact humain. "Ça a vraiment l’âme d’un magasin de quartier", apprécie la cliente. Depuis le Covid, le succès ne se dément pas, le chiffre d’affaires de ces commerces de proximité a augmenté de 8,4 %. Mais pour se démarquer, il faut proposer des services annexes, comme la remise de colis, de clés.
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