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Caisse de l'Agirc-Arrco : "L'État n'a pas son mot à dire sur cette partie", affirme Marylise Léon (CFDT)

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Caisse de l'Agirc-Arrco : "L'État n'a pas son mot à dire sur cette partie", affirme Marlise Léon (CFDT)
Article rédigé par France 2 - T. Sotto
France Télévisions
Marylise Léon, secrétaire générale de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), était l'invitée des "4 Vérités" de France 2, jeudi 5 octobre.

De combien et quand vont être revalorisées les retraites complémentaires ? "À la fin de la négociation, il y a une proposition qui est à 4,9 % de revalorisation de ces retraites complémentaires. À partir du 1er novembre, cela concerne 13 millions de salariés. L'accord est ouvert à signature", explique Marylise Léon, secrétaire générale de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), invitée des "4 Vérités" de France 2, jeudi 5 octobre.

La CFDT le signera-t-elle ? "On se prononcera après un débat avec notre bureau national lundi 9 octobre. La délégation a beaucoup poussé pour qu'il y ait une revalorisation maximum à 4,9%. Aujourd'hui, on a une inflation de 4,8%, donc c'est une bonne avancée", déclare la secrétaire générale de la CFDT.

"Malus" : "Il va être supprimé progressivement et il disparaîtra définitivement à partir du mois d'avril 2024"

Que deviendra le "malus", une décote temporaire de 10% qui touchait des salariés qui avaient fait une carrière pleine, instaurée en 2019 ? "Il va être supprimé pour tous les nouveaux entrants dans le régime de retraite, à partir du 1er novembre. [...] Il va être supprimé progressivement et il disparaîtra définitivement pour tous ceux qui ont aujourd'hui un malus, à partir du mois d'avril 2024", précise Marylise Léon.

Le gouvernement voudrait prendre une partie de la cagnotte de l'Agirc-Arrco afin de financer la revalorisation des petites retraites du régime général. "C'est l'argent des salariés du secteur privé et c'est l'argent qui est dédié à leur retraite complémentaire. C'est de l'argent qui est géré paritairement par les organisations syndicales et patronales. L'État n'a pas son mot à dire sur cette partie. On a un enjeu de respect de principes et des prérogatives des uns et des autres", estime la secrétaire générale de la CFDT.

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