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"Ce qui bordélise le pays, c'est la réforme des retraites", répond Jean-Christophe Cambadélis à Gérald Darmanin

L'ancien premier secrétaire du PS répondait au ministre de l'Intérieur, qui accuse la Nupes de "bordéliser le pays" autour de la réforme des retraites.
Article rédigé par franceinfo
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Jean-Christophe Cambadélis, invité de franceinfo en avril 2017. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / FRANCE-INFO)

"Ce qui bordélise le pays, c'est la réforme des retraites", a estimé dimanche 29 janvier sur franceinfo Jean-Christophe Cambadélis, ancien Premier secrétaire du Parti socialiste répondant ainsi au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin qui a accusé ce samedi, dans le quotidien Le Parisien, la Nupes de "bordéliser le pays" a quelques jours d’une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

"Que la France insoumise soit dans l'opposition frontale, c'est connu. Enfin, c'est les Français qui sont dans la rue, ce n’est pas simplement la France insoumise", a-t-il fait remarquer, avant de poursuivre : "Monsieur Darmanin, le gouvernement, Madame Borne, le président de la République sont assez mal placés pour dire que les opposants bordélisent le pays".

"Prendre en compte ce que disent les Français"

La Première ministre a indiqué dimanche sur franceinfo que l'âge légal de départ à 64 ans "n'était plus négociable", alors que le projet de loi sera examiné à l'Assemblée nationale à partir du 6 février. Pour l'ancien responsable socialiste, "c'est une mauvaise méthode de dire 'circulez, il n'y a rien à voir' quand vous avez un mur social de cette importance qui déferle sur vous. Je crois que le gouvernement devrait plutôt prendre en compte ce que disent les Français. Ça me semble une démarche plus positive et plus rassembleuse", a-t-il estimé.

Selon lui, la seule façon de faire plier le gouvernement est de continuer la mobilisation. "À un moment donné, comme en 95, le gouvernement devra se rendre compte que sa réforme ne passe pas", dit-il. En 1995, le Premier ministre, Alain Juppé, avait renoncé à sa réforme des retraites devant l'ampleur des manifestations et des grèves.

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