Plusieurs centaines de personnes protestent contre la visite d'Emmanuel Macron à Saint-Denis
Ce qu'il faut savoir
Un comité d'accueil pour le président. Environ 300 personnes sont rassemblées contre la visite d'Emmanuel Macron à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), où le chef de l'Etat est en déplacement, mardi 18 avril, pour assister à un concert au lycée de la Légion d'honneur. Les manifestants tapent sur des casseroles et sont munis de banderoles, mais il n'y a pas de débordements, selon notre journaliste sur place. Ce direct est désormais terminé.
Le Medef veut "contacter les syndicats" Après avoir été reçu par Emmanuel Macron, le patron du Medef appelle à "faire l'agenda à trois". Geoffroy Roux de Bézieux veut "contacter les syndicats" et souhaite leur retour à la table des négociations. Le représentant du patronat a également précisé qu'il ne souhaitait pas s'engager "dans des négociations si par avance on sait que ça va échouer".
Emmanuel Macron veut "continuer à avancer". Au lendemain de son allocution, le chef de l'Etat a dit vouloir donner aux partenaires sociaux "jusqu'à la fin de cette année" pour "bâtir" le futur "pacte de la vie au travail". "L'objectif qu'on doit se donner, c'est que l'agenda complet des négociations soit défini dans les prochaines semaines, les prochains mois de manière solide" "et qu'on vous laisse le temps de la négociation, je dirais jusqu'à la fin de cette année pour pouvoir bâtir ce pacte", a-t-il ajouté.
Plus de 15 millions de téléspectateurs devant l'allocution présidentielle. La prise de parole télévisée d'Emmanuel Macron a été suivie par près de 15,1 millions de téléspectateurs sur l'ensemble des chaînes qui la diffusaient, selon des chiffres de Médiamétrie publiés mardi. Cela représente 69,5% de part d'audience. L'interview du chef de l'Etat diffusée sur TF1 et France 2 (et sur les chaînes d'information), réalisée le 23 mars, avait réuni 11,5 millions de personnes.
Le gouvernement tend la main aux syndicats. Le porte-parole Olivier Véran a affirmé mardi sur franceinfo que le gouvernement avait "besoin de travailler avec les syndicats" sur "l'application pratique" de la réforme des retraites. "Cette application pratique nécessite d'avoir du dialogue social avec les partenaires", notamment sur la pénibilité du travail et l'emploi des séniors, les sujets de discussion "qui attendent les syndicats et le président de la République lorsqu'ils se verront", a-t-il souligné.
Cent jours pour "apaiser" ou "continuer à se mobiliser" ? Dans son discours, le président de la République s'est donné "100 jours d'apaisement et d'action" pour sortir de la crise. Pour l'intersyndicale, cette période va permettre de "continuer à se mobiliser pour de nouveau faire la démonstration que cette réforme ne passe pas", a prévenu Benoît Teste, secrétaire général de la FSU.